Les guerres mondiales
Contrairement aux guerres des années 1300-1400 où la Montagne Verte a été particulièrement touchée, durant les deux guerres mondiales de 1914-1918 et de 1939-1945, la Montagne Verte a été assez épargnée par les bombardements, il y a eu quelques dégâts parfois importants mais le quartier était plus sur la trajectoire des bombes que la cible.
Si le quartier a été relativement épargné par les bombardements, cela ne signifie pas que la vie était plus facile qu'ailleurs.
Le 22 novembre 1918, les troupes françaises du général Gouraud stationnées au pied des Vosges entre Barr et Molsheim se concentrent à la Montagne Verte, sur la route de Schirmeck, pour le mémorable défilé qui les menera à travers la ville jusquà la place de la République.
Aux environ de 1943, on construsit le long de la route de Schirmeck des barquements qui servirent à héberger les familles sinistrées lors des premiers bombardements, ainsi que des unités de police. A la Libération, ces baraques servirent exclusivement à loger les sinistrés et ultérieurement les cas sociaux. Elles disparurent dans les années 60-70, au fur et à mesure où leurs habitants étaient relogés dans des conditions meilleures.
Durant les 15 années qui suivirent la libération, le nombre d'habitants et d'habitations (construction des grands ensembles) ne cessa d'augmenter, mais dans une limite acceptable n'empiétant pas exagérément sur les espaces verts. naturels qui restèrent prépondérants. Par exemple dans les années 50 on pouvait encore voir des troupeaux de moutons transhumants passer par la rue des Mérovingiens pour aller brouter dans les prés de l'Ill.